« Premier chantier de l’armée de Terre » selon les termes du Chef d'État-major de l’Armée de Terre (CEMAT), la doctrine répond au besoin de disposer d’une compréhension commune des conditions d’engagement et des modalités d’emploi des forces qui en découlent. Elle est l’outil de l’efficacité par la cohérence.
Par essence provisoire, elle vise à encadrer l’action, conformément aux finalités tactiques ou opératives recherchées, en lui précisant ses limites raisonnables et non à la diriger en lui imposant un carcan étroit.
Ainsi, la doctrine ne peut être porteuse d’efficacité que si elle rassemble, suivant le mot de Foch, un « ensemble de principes fixes, mais à appliquer d’une façon variable, suivant les circonstances ».
Les fondements de l’évolution doctrinale
Les nouvelles orientations doctrinales