L’EEM a du 6 au 17 mars dernier accueilli trois délégations, allemande, mauritanienne et sénégalaise.
Ces visites sont venues clore un cycle entamé au mois de novembre dernier qui a fait se succéder à Saumur le Land Warfare command and staff college britannique, les EEM de Tunis - Le Bardo, Libreville, Nouakchott et Yaoundé pour des échanges autour de l’enseignement mais aussi de la coopération, de la stratégie africaine ou encore des influences chinoise et russe.
Elles ont aussi permis d’intégrer des officiers tunisiens et sénégalais dans l’exercice de PC rythmant le stage de qualification interarmes de 2e niveau pour des échanges entre stagiaires dignes d’intérêt.
Outre ces visites de commandement et insertions ponctuelles, les « relations internationales militaires » de l’école se traduisent aussi par l’accueil de stagiaires étrangers au sein des promotions, pour toute la durée du stage (30 pour l’année en cours, du Bénin au Vietnam en passant par l’Afrique du Nord, l’Europe, la République de Corée…). Elles prennent aussi la forme de missions d’expertise menées au bénéfice des écoles sœurs à Dakar, Yaoundé ou encore Nouakchott, l’insertion de professeurs étrangers dans l’école en qualité de shadow teachers, officiers d’échange. Elles se traduisent enfin par des travaux avec la force terrestre belge dans le cadre particulier du programme « Capacité motorisée (CaMo) ».
Petit organisme, l’EEM s’avère un « effecteur RI » puissant et réactif dans un réseau déployé tout autour du globe pour couvrir toutes les zones d’intérêt stratégique.