Le 8 septembre 2022, l’Enseignement militaire supérieur scientifique et technique (EMSST) a organisé sa journée de rentrée du cycle académique et accueilli, à l’École militaire, les 106 officiers stagiaires qui vont composer la promotion 2022-2023. Lauréats du concours de l’École de guerre ou du diplôme technique, ils vont désormais suivre une formation de haut niveau (50% en Mastère spécialisé) dans 26 organismes de formation en région parisienne (HEC, ESCP business school, Sorbonne Université, Mines Paris, CentraleSupélec, Polytechnique, ENSAM …) et en province (INSP Strasbourg, Supaéro Toulouse, IAE Aix, IAE Grenoble, ENSAM Talence …).
En début d’après-midi, la promotion s’est réunie pour assister à la remise du prix Sabatier à deux officiers stagiaires du cycle 2021-2022. Le prix Sabatier tient son nom de l’ingénieur général fondateur de l’EMSST en 1947. Il récompense chaque année des officiers de l’EMSST qui se sont illustrés au cours de leur scolarité, par la qualité des résultats obtenus, par leur engagement dans les actions de rayonnement conduites en direction du monde académique et civil, ainsi que par leur comportement et leurs initiatives. L’un a suivi une scolarité de « management industriel et systèmes logistique » à l’école des Mines de Paris, il s’est notamment distingué par la rédaction et la publication de plusieurs articles remarqués sur la maintenance et la gestion des stocks. Le second a suivi le master « ingénierie pour le nucléaire, parcours sureté, criticité, radioprotection » de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires, il s’est particulièrement illustré à l’occasion d’un stage chez EDF comme principale organisateur et pilote d’un exercice de crise majeure en centrale nucléaire en collaboration avec la Force d’action rapide nucléaire. Ils ont reçu leur prix des mains du général de corps d’armée (2S) Olivier Gourlez de La Motte, président de l’association Minerve, qui regroupe les anciens stagiaires de l’EMSST.
L’après-midi s’est poursuivie par une conférence inaugurale, traditionnel point d’orgue de la journée de rentrée de l’EMSST. Après une conférence sur « le temps » (2017), « les sciences cognitives » (2018), « l’infiniment grand, l’infiniment petit » (2019) « l’innovation » (2020), et « l’intelligence artificielle » (2021), la conférence inaugurale a porté cette année sur la question de la géopolitique des technologies. Intitulée « ruptures et compétition internationale : comment penser la souveraineté technologique de demain ? », elle a été prononcée par deux invités grands témoins, madame Alice Pannier, chercheuse à l’IFRI et responsable du programme « Géopolitique des technologies » et monsieur Martin Sion, président de Safran Electronics and Defense , auxquels s’est joint le général de division Damien de Marsac, sous-chef « plans et programmes » de l’état-major de l’armée de Terre (promotion EMSST 2002 – 2003). L’ingénieur général de l’armement Fournier, Directeur général du numérique, le général Vidaud, directeur de la section technique de l’armée de Terre, le général Naville représentant le Directeur interarmées des réseaux d'infrastructure des systèmes d'information de la Défense, le général Couanau, officier général chargé du numérique à l’EMAT, l’ingénieur général de l’armement Vieste de l’Agence de l'innovation de défense, la pharmacienne en chef Oulieu, responsable des formations Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique au Val de Grâce et à la Sorbonne, le général Simonin adjoint de la Direction générale du numérique et des systèmes d’information et de communication avaient répondu favorablement à l’invitation de l’EMSST. L’assistance comprenait également des représentants des partenaires académiques (CentraleSupelec, Mines Paris, Paris 1, ESCP, EEIE, ONEPOINT …), et des représentants de l’industrie de défense (Thales, Dassault, Eutelsat).
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