La chaire de tactique générale et d’histoire militaire du CDEC vise à développer les compétences de l’armée de Terre dans le domaine de la tactique générale, tout en valorisant une expertise incontestée en matière de réflexion sur les modalités d’engagement dans le milieu aéroterrestre. 

Pour cela l’histoire militaire appliquée permet d’aborder les opérations, leur environnement, leur cadre capacitaire ou doctrinal comme leurs enseignements selon une approche pédagogique interactive illustrant les invariants de la manœuvre.

Elle vise à :

➜ enseigner au profit des écoles (EMS 1 et 2) au travers d’un cours de tactique générale (grammaire tactique commune) et de séances d’histoire militaire appliquée, les notions clés pour la conception puis la conduite de la manœuvre ainsi que l’évolution de la pensée tactique ;

➜ de conseiller le commandement et appuyer les états-majors opérationnels dans leur préparation opérationnelle ;

➜ partager et dispenser, à la demande, une expertise spécifique du combat aéroterrestre en direction des acteurs externes à l’armée de Terre, en interarmées, interministériel et au niveau international. Elle participe ainsi à la diffusion de la culture opérationnelle Terre française, reconnue à l’étranger et pouvant être constitutive d’une approche conjointe (capacité intégratrice) dans l’art de planifier et de conduire une opération.

La chaire de tactique générale et d'histoire militaire publie la revue Soldats de France. À destination du corps de troupe, elle intéressera probablement un public plus large de par ses articles, simples, synthétiques, de lecture aisée et richement illustrés en lien avec ce qui constitue notre culture militaire, à savoir les opérations, le patrimoine, les traditions et l’histoire militaire.

 

 

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Elle constitue l’une des quatre écoles de l’enseignement militaire supérieur-Terre (EMS-T). À ce titre, elle bénéficie de la synergie de l’ensemble de ces écoles.

 

 Plaquette de l'ESORSEM

 

La diversité et le nombre des états-majors de tous types, organiques et opérationnels, interarmes ou interarmées, nationaux ou multinationaux, imposent à l’armée de Terre de disposer d’officiers et de sous-officiers de réserve maîtrisant les méthodes et techniques d’état-major et ayant acquis une bonne culture interarmes pour donner du sens à l’action qui doit être menée.

L’aptitude à la réflexion facilitée par la maîtrise des outils passe par une formation des cadres qui doit rester ancrée dans les fondamentaux, tout en s’adaptant aux évolutions de l’armée de Terre et aux engagements opérationnels actuels.

L’ESORSEM est implantée au cœur de la capitale sur le site prestigieux de l’École Militaire. Elle constitue l’une des quatre écoles de l’enseignement militaire supérieur-Terre (EMS-T) du Centre de doctrine et d'enseignement du commandement (CDEC). À ce titre, elle bénéficie de la synergie de l’ensemble de ces écoles pour tenir à jour ses contenus pédagogiques et organiser ses exercices d'application et de synthèse.

L'ESORSEM a pour mission principale de concevoir, organiser et conduire la formation de cursus des officiers de réserve d’état-major.

L’ESORSEM met sur pied un exercice spécifiquement conçu pour l’engagement sur le territoire national. Elle prépare aussi la mise en scolarité des stagiaires français dans les académies canadiennes de Toronto et Kingston. Ses formations sont largement ouvertes à l’interarmées et à l’international.

Sa proximité avec les états-majors centraux et les organismes de décision lui permet d’exploiter aisément les informations et les retours d’expérience issus de l’ensemble du ministère des Armées et d’autres organismes de l’administration centrale. Elle est associée aux études concernant la réserve (gouvernance, formation, cursus).

Elle participe au rayonnement du CDEC via une lettre d’information, la lettre des ORSEM et met régulièrement en ligne sur le site internet de ce dernier des informations sur ses activités. Elle évolue en symbiose avec la Réunion des ORSEM qui anime le réseau ORSEM et qui permet de conserver un lien régulier et actif avec tous ses stagiaires et anciens stagiaires répartis dans la société civile.

Elle participe au rayonnement du CDEC et à la diffusion des techniques d'état-major en proposant aussi aux élèves officiers de l’école Polytechnique volontaires la possibilité de suivre le stage du CSORSEM.

Pour former ses stagiaires dans les trois niveaux de stage, l’école fait appel à des instructeurs et à des conférenciers qui sont tous extérieurs à sa propre structure. Parmi ceux-ci, les professeurs issus de la réserve tiennent une place prépondérante (90%).

Le rôle de l’École supérieure des ORSEM (officier de réserve spécialiste d'état-major) consiste à apporter aux officiers de la réserve opérationnelle, à l’exception des officiers de la voie commandement en poste dans les UIR ou les USR, les connaissances nécessaires à leur intégration dans les états-majors de l’Armée de terre ou interarmées.

L’ESORSEM est dimensionnée au plus juste, en personnels d'active pour faire face à ses seules missions d’organisation et de coordination et assurer les tâches de vie courante.
Elle ne dispose pas en propre d'infrastructures pédagogiques pour la conduite des stages nationaux, mais investit celles des autres écoles du CDEC pour dispenser son instruction, le plus souvent en périodes de week-ends et vacances scolaires.

C’est pourquoi, d’une part, elle dispose de plusieurs cadres de réserve affectés avec un contrat d’ESR, et d’autre part, elle fait appel aux autres écoles de la DEMS, aux autres organismes de l’École militaire et aux différentes formations de l’armée de Terre pour rassembler la ressource humaine à la constitution de ses équipes pédagogiques.

L’école de guerre-Terre (EdG-T) s’inscrit dans la continuité historique de l’école supérieure de guerre (ESG), créée en 1876 puis du cours supérieur d’état-major (CSEM). Elle est le creuset essentiel des officiers brevetés de l’armée de Terre, un pôle de référence et d’excellence en matière de formation et de sélection du haut encadrement militaire.

  • L’EdG-T  dispense  un  enseignement  sanctionné  par  le  brevet  technique  d’études  militaires  supérieures. Comprenant une dimension « formation métier », « pensée militaire » et « ouverture d’esprit », elle se fonde sur une pédagogie innovante liant responsabilisation et confrontation pour former de futurs décideurs selon trois axes majeurs :
      - expertise des milieux d’engagement terrestre ;
      - conception et conduite des opérations au sol et près du sol ;
      - conception et construction de l’outil de combat terrestre (organique, capacitaire, préparation des FT).
  • Les études combinent enseignement général et enseignement opérationnel, permettant ainsi une meilleure compréhension des engagements actuels et futurs de l’armée de Terre, sur le territoire national, dans les régions identifiées par la revue stratégique, du niveau commandement de composante au niveau groupement tactique, sous commandement national ou en coalition.
  • Les  connaissances  sont  dispensées  aux  officiers  stagiaires  en  combinant  enseignement  présentiel  et enseignement en alternance.

Créé en 1947, la mission de l’EMSST consiste à former les chefs militaires de demain, tous sélectionnés sur concours pour tenir des emplois de haute responsabilité nécessitant des compétences scientifiques, techniques ou linguistiques. Au cœur de l’enseignement militaire supérieur, l’EMSST, en l’adaptant si nécessaire au moyen de partenariats, fait correspondre l’offre de formation civile avec les besoins de l’armée de Terre.

Le contact permanent de l’EMSST avec les écoles et les universités permet à des officiers déjà expérimentés sur le plan opérationnel, d’acquérir les connaissances spécifiques et nécessaires à leur seconde partie de carrière, en leur proposant un parcours professionnel attrayant et varié dans les états-majors ou en administration centrale.

Chaque année, l’EMSST accueille environ cent officiers stagiaires sélectionnés pour suivre une scolarité externalisée d’une à trois années, éventuellement à l’étranger, dans la filière sciences humaines et relations internationales ou la filière sciences de l’ingénieur.

Les officiers sélectionnés parmi les lauréats du concours de l’école de Guerre et du diplôme technique suivent une formation pour obtenir un diplôme allant de la licence (Bac +3) au mastère spécialisé (Bac +6), voire au MBA.

À ce titre, l’EMSST entretient un partenariat privilégié avec environ cinquante établissements de formation pour donner aux officiers stagiaires les formations les plus adaptées à leur futur emploi.

En plus des scolarités externalisées, l’EMSST forme également chaque année en ses murs plus de deux cents officiers :

  • en préparant les candidats au concours du diplôme technique ;
  • en mettant au niveau requis les lauréats avant d’entrer en scolarité ;
  • en dispensant la formation spécifique aux officiers de l’armée de Terre appelés à servir dans le domaine capacitaire (module opérations d’armement et information du commandement).

Pour cela, l’EMSST s’appuie sur près de deux cents intervenants et professeurs de l’enseignement supérieur civil, du monde de l’entreprise et du ministère des Armées.

 

L’école d’état-major est l’héritière du « cours supérieur de guerre et des officiers d’état-major » fondé par le duc de Choiseul en 1766 et commandé initialement par le lieutenant-général de Bourcet, qui développa la première méthode de raisonnement tactique.

Elle a pour mission de former les cadres officiers et sous-officiers servant dans les postes de commandement et en état-major.

Au cours des quatre principaux stages qu’elle organise, l’EEM transmet les compétences tactiques, interarmes et organiques, et renforce les savoir-faire et savoir-être nécessaires :

  • jeunes capitaines avant TCUE (qualification interarmes de niveau 1 / QIA - trois semaines). Pour ce stage, l’EEM assure le rôle d’ « opérateur de formation » au profit du CFT / COM E2CIA ;
  • capitaines post-TCUE (qualification interarmes de niveau 2 / QIA2 - douze semaines, pour attribution du diplôme d’état-major / DEM) ;
  • officiers de recrutement rang et semi-direct tardif (formation d’état major-officiers / FEM-O - cinq semaines) ; u sous-officiers de tous grades (formation aux techniques d’état-major sous-officiers / FTEM-SO - trois semaines) ; Elle maintient des contacts privilégiés avec les écoles homologues des pays alliés et amis (OTAN, Proche-Orient et Afrique en particulier).

 

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